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Jacques de Lignières – Bio

In Bio, Nostalgia in Funky Time on March 26, 2009 at 12:22 am

A propos de Jacques de Lignières
JdL Quartet se produit dans plusieurs clubs parisiens (le Petit Journaljdl Montparnasse, le Franc Pinot, Autour de Midi …) et dans quelques festivals (Jazz à St Piat, May Jazz, Jazz au Confluent…) avec Claudine François au piano, actuellement Olivier Léger, Stéphane Benveniste à la contrebasse, puis Xavier Barloy, actuellement Hervé Czak , Bertrand Perrin à la batterie, actuellement Serge Lamboley, et toujours JdL ! Mais également avec des guest stars : Bobby Few, Frédéric Delestré…

JdL Quartet en concert à Conflans…
…Le sax alto se vit dans le jazz à l’ombre de l’oiseau Parker, dont la pyrotechnie aérienne est devenue la référence absolue et incontournable des altistes. Or, il existe au moins une autre voie, celle tracée par le moins connu Art Pepper, musicien californien dont la vie tourmentée se reflète dans un timbre fragile, voire écorché mais dynamique, qui le rapprocherait d’une forme expressioniste. C’est plutôt dans cette direction que se pencherait Jacques de Lignières, un musicien dont le style, de prime abord détendu à la limite de la nonchalance, révèle vite un goût pour les tensions, et une envie de la note et de la phrase qui en dit plus sur la vie intérieure… On y entend pousser jusqu’à la plainte, celle qui puise dans le langage du blues. Sa composition Temps incertain est exemplaire de cette dualité. Sur un rythme à la légèreté façon habañera se déploie un thème sur fond de canevas harmonique aux changements déstabilisants comme le suggère le titre.
La référence à Pepper, on la retrouve explicitement dans la reprise d’un lancinant blues en 5 temps, Las Cuevas de Mario (Pepper’s Caves). Déjouant la difficulté du métrique, la solide assise rythmique fournie par Hervé Czak à la contrebasse permet au pianiste Olivier Léger de développer son jeu puissant au son perlé dans de belles envolées.
JdL est un arpenteur de la culture musicale, bien au-delà des confins des grands standards : il n’hésite pas à s’inspirer, par exemple, d’un Prélude de Chopin pour en extraire une “jazz waltz”: Lost Prelude, chargée d’émotion ; ou encore à nous convier à partager un bon couscous modal et « caravanesque » à souhait dans l’ambiance d’un bon petit resto nord africain : l’écriture d’Hotel de la Gare vient d’un temps où JdL s’y produisait souvent à Paris… On y met le cap plein sud, darbouka à l’appui, pour un voyage où Serge Lamboley peut donner libre court à son imagination et sa maitrîse des polyrhythmies.
Enfin, JdL est un musicien généreux et ouvert, comme en témoigne l’énergie qu’il consacre depuis deux ans maintenant à l’initiative Jazz au Confluent, une association de bénévoles qui organise tous les ans une quinzaine de concerts de qualité à entrée libre.
Alan Fell

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