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Horace Silver, Le père fondateur du piano Jazz Funky

In Bio, Senõr Blues, The Jody Grind on November 5, 2010 at 3:07 pm

Style Funky

Horace Silver révolutionne l’approche du piano jazz par son jeu extrêmement ” percussif “. Son style pianistique n’est pas sans rappeler le boogie-woogie ou le shuffle. Horace Silver est le pianiste le plus représentatif du mouvement hard-bop. Son jeu pianistique est très percussif et si son sens du swing inouï en font l’un des fondateurs du jazz “funky”, derrière la gaieté et la sophistication de ses thèmes se cache souvent un artiste possédant une intense mélancolie teinté de nostalgie. Horace Silver est le compositeur de nombreux standards de jazz, tels : Song for my Father, Sister Sadie, Soulville ou Senor Blues.

Les dates importantes de la vie de Horace Silver

  • 1928 – Horace Silver est né à Norwalk, dans le Connecticut, le 2 septembre 1928. Il étudie la musique et joue du saxophone et du piano à l’église.
  • 1950 – Dans un club de Hartford, Stan Getz (sax) le remarque. Il est engagé dans son quartette et commence à enregistrer ses premiers disques.
  • 1951 – Horace Silver s’installe à New York et travaille avec Terry Gibbs (vib), Coleman Hawkins (sax), Oscar Pettiford (b), J. J. Johnson (tb), etc. Il enregistre également avec de grands noms tels que Miles Davis (tp) et Sonny Rollins (sax).
  • 1954 – Il devient directeur musical des premiers Jazz Messengers et à partir de 1956, Horace Silver forme un quintette avec lequel il enregistre fréquemment pour Blue Note. C’est sous cette étiquette que l’on trouve l’essentiel de sa production.
  • 1980 – Horace Silver crée sa propre compagnie : Silveto Records mais celle-ci devient rapidement un échec.
  • 1993 – Il signe chez Columbia où il enregistre 2 disques
  • 1994 – Horace Silver se produit au New Orleans Jazz & Heritage Festival et joue avec le Silver-Brass Ensemble.
  • 1996 – De 1996 à 1999, il enregistre trois disques pour Impulse.

Un Style reconnaissable

Le fait d’avoir choisi de transposer le jeu d’instrument à vent pour bâtir son style, lui a donné une articulaton piquée et détachée. Excellent bluesman, Horace Silver possède un jeu de main gauche très fourni et très rythmique qui suffit à le faire reconnaître aisément des autres pianistes. Son jeu excitant est de ceux qui “poussent” les autres solistes.

Moondog (1916-1999), le Viking de la 6eme Avenue

In Bio, Bird's Lament on October 27, 2010 at 10:04 pm

(article publié par l’excellent site la Revue des ressources)

Le 11 août 2010 par Guy Darol

Comme les enfants endossent des rôles, Louis Thomas Hardin se fit viking. Il portait la tenue du chasseur-poète et une âme vagabonde. L’esprit lui était venu en lisant l’Edda poétique, bréviaire de la mythologie scandinave qui veut que la femme et l’homme soient issus d’un bâton. Âgé de six ans, Louis est envoyé rejoindre son père, pasteur actif, dans le Wyoming, parmi les indiens Arapahu. Le chef de tribu qui n’ignore pas les alliances musicales de la terre et du ciel remet au jeune garçon un tom-tom en peau de buffle. L’instrument à percussion devient alors l’ami de l’enfant, au même titre que le cheval, l’oiseau, le chien. Pour le viking et pour l’indien, il n’y a pas d’espèce supérieure. L’homme est l’égal de l’arbre. Et le tambour chasse les nuées.

En 1932, Louis Thomas Hardin qui vient d’avoir 16 ans aperçoit, sur une voie de chemin de fer, un objet qui n’est pas à sa place exacte. A l’instant où il le prend en main, un éclair lui traverse la tête. N’a-t-il pas remué une grenade ? En volant au secours des passagers du prochain train, l’adolescent vient de perdre la vue.

Il connaît la vie végétale, les vibrations de l’univers. Dans une école pour non-voyants, il apprend la batterie, le violon, le piano et l’orgue. Désormais, il compose en braille. A présent, il veut vivre seul. Il s’installe à Manhattan, au coin de la 54ème Rue et de la 6ème Avenue. Pour les piétons de New York qui veulent s’orienter dans le district, le Moondog’s Corner est devenu un point de repère, au même titre que le Carnegie Hall ou Rockfeller Center. C’est là que celui qui se fait appeler Moondog, en souvenir de son chien qui hurlait à la lune, vend ses poèmes, chante, joue du yukh et développe la théorie du snaketime sur l’ondulation des sons.

MOONDOG ASSIS

Rapidement apprécié par les gens du quartier, l’étrange hobo coiffé d’un casque à cornes est remarqué par Arthur Rodzinski, directeur musical du New York Philharmonic. Ce dernier l’introduit dans le monde fastueux des épées de la musique savante. Il baise la main du farfelu Toscanini, échange avec Leonard Bernstein, se fait féliciter par Igor Stravinsky alors qu’il joue de ses trimbas et de sa bamboo pipe.

C’est en déclamant ses poèmes ou peut-être en frappant les cordes du oo qu’il vient d’inventer (un instrument à cordes triangulaire) qu’il se fait taper sur l’épaule. Il reconnaît Charlie Parker. Les deux musiciens bavardent. Ils s’entendent vraiment très bien. Ils vont sûrement faire quelque chose ensemble. Hélas, le Bird casse sa pipe. Plus tard, Moondog célébrera leur amitié naissante en écrivant un « Bird’s Lament » que nous avons tous entendu : à la radio, au cinéma, dans la rue. Dans la rue, où vingt ans plus tard, Moondog continue de faire entendre sa voix et ses singuliers instruments.

Entre temps, il a publié des albums inouïs chez Epic, Prestige et Capitol. Musiques pour oreilles éduquées aux passacailles et chaconnes, aux madrigaux et airs de jazz. Sur son trottoir, Diogène de Manhattan éblouit Philip Glass qui décide aussitôt de l’héberger. Finis la rue, le grand air, la vie de clochard céleste. Moondog côtoie Steve Reich, Terry Riley. Son art des boucles et du contrepoint, issu d’une absolue dilection pour Bach, le juche au sommet d’un style tout à coup neuf : la musique minimale répétitive. Philip Glass et Steve Reich élisent notre viking maître du genre, père fondateur. Moondog a beau dire que c’est à Jean-Sébastien Bach que reviennent le titre et l’honneur, rien n’y fait. Et pour longtemps. Moondog, de même que Charlemagne Palestine, LaMonte Young, John Adams, est un synonyme du minimalisme.

Sa gloire, il l’obtient de Janis Joplin qui interprète, en 1967, « All Is Loneliness », sur l’album Big Brother & The Holding Company. Une catastrophe, selon l’auteur. A l’instar de Glenn Gould, cet autre disciple du contrepoint, Moondog déteste le rock’n’roll. Le seul hommage qu’il tolèrera fut rendu par Pentangle sur l’album Sweet Child de 1968. Il s’attache alors à la personnalité de Danny Thompson qui l’accompagnera (ainsi que Peter Hammill de Van Der Graaf Generator) sur l’exceptionnel Sax Pax For A Sax.

MOONDOG LOUIS THOMAS HARDIN

Moondog’s Corner sera un beau jour déserté. Ce que Paul Simon traduira officiellement à la télévision en ces termes : « Moondog n’est plus ». En vérité, le viking qui se sait fondamentalement voyageur a répondu à une invitation pour deux concerts à Francfort. Jamais il n’a été plus près des vieilles légendes nordiques. En Allemagne, il poursuit sa vie de chanteur de rue. Il n’a abandonné ni son génie ni son accoutrement scaldique. Ilona Goebel, une étudiante en géologie, le mange des yeux. Aussitôt, elle écoute ses enregistrements. Moondog a publié de nombreux albums depuis 1949. Elle réalise que ce drôle de guerrier hirsute est probablement l’un des plus grands compositeurs du siècle. Elle obtient de ses parents qu’ils l’hébergent. Cette résidence, Moondog la qualifiera de paradis des musiciens.

Non seulement Ilona réussit à sortir Moondog de la rue mais elle parvient également à lui faire tomber l’uniforme viking. Plus de casque à cornes, Louis adopte des allures moniales. On le croirait citoyen de l’Athos, adepte de la mystique orthodoxe. Il a des projets incroyables comme celui de réunir mille musiciens pour enregistrer pendant neuf heures une série de huit canons. Après avoir publié Facets (1981) et Bracelli (1988), il fait l’ouverture des Transmusicales de Rennes où il rencontre Stephan Eicher avec lequel il collabore à l’album My Place. Moondog rentre dans le monde des longues figures pop. Cette fois, c’est l’idole. Après avoir été courtisé par Allen Ginsberg, William Burroughs et Lenny Bruce à la fin des années 1960, le petit joueur de tom-tom est le héros d’Elvis Costello et de John Zorn. Du haut de son tambour, le vieil enfant barbu dirige le Brooklyn Phiharmonic Chamber Orchestra.

Décédé à Münster, le 8 septembre 1999, âgé de 83 ans, Moondog emporte avec lui plus de 300 madrigaux, passacailles, musiques pour orchestres à vent, piano et orgue et environ 80 symphonies. Ce maître de la musique contemporaine qui se disait avant tout un classique est devenue une icône dans le monde des musiques éléctroniques. Frank Zappa l’adorait. Andrew Carthy alias Mr. Scruff le vénère. Des groupes tels que Stereolab ou Moonshake sont les échos de ce nouveau chromatisme écrit en braille par un éternel viking passionné d’élégies et de ritournelles cosmiques.

Discographie :

  • « The German Years 1977-1999 » (Roofmusic/Orkhêstra),
  • “Sax Pax For A Sax” (Roofmusic/Orkhêstra),
  • “In Europe” (Kopf/Orkhêstra),
  • “Moondog” (Sony Music),
  • “Pastoral Suite/Surf Session” (Moondog’sCorner/www.moondogscorner.de)
  • « Moondog Remixed N°1, Becker/Mr. Scruff/Afrob feat. Ferris MC” (Roofmusic/Orchêstra)
  • « Moondog », Ensemble Bracelli (Laska)
  • Savoureuse rareté : « Tell It Again », Julie Andrews/Martyn Green/Moondog (LP Capitol, 1957)

Indispensable tribute :

“ En hommage à Moondog : souvenirs réels et imaginaires”, Joseph Racaille, Jean-Jacques Birgé, Ghedalia Tazartes, Hervé Zénouda, Konki Duet, Guillaume Loizillon, Patrick Muller, Laurent Saïet, Markus Muench, Xenia Narati … (Trace Label/www.tracelab.com).

Sur le Net :

Videos :

From http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1433

Nostalgia 77, aka Ben Lamdin’s bio

In Bio, Desert Fairy Princess on October 27, 2010 at 3:50 pm

Ben Lamdin’s creations range from heavy funk, to hip-hop based beats mixed with dusty old jazz, obscuro funk and psych bits and pieces.

Nostalgia 77, aka Ben Lamdin, first burst onto the scene with his heavy, new funk based sound in 2002. His hard work and prolific creation process has led to the release of many outstandingly high quality albums in a relatively short amount of time, containing a diverse and varied fusion of styles and influences from more mellow, solemn, moody yet beautiful offerings to more upbeat, heavy funk, hip-hop based beats mixed with dusty old jazz, obscuro funk and psych bits and pieces. This driven sound spectrum of audio offerings led to the development into the full 2007 nu-jazz orchestrated release of ‘Everything Under The Sun’ in March 2007. This hard work ethic, gifted writing talent and dedication to his music contributed towards Ben winning the ‘Jazz Album of the Year’ award at the ‘Gilles Peterson BBC Worldwide Awards’ in 2006.

The success of this release led Lamdin to a style he describes as “a combination of soul and jazz composition with computer based production techniques”. Coming from producing hip hop style beats he had always heard snippets of jazz tracks he loved, so the fuller musical expression of actually making his own jazz music was inevitable.

His cover version of The White Stripes’ “Seven Nation Army” with Alice Russell has also helped bring his mission to a wider audience. Aiming for an edgy sound whilst continuing to search for a more personal expression, Nostalgia 77’s influences include free and spiritual jazz as well as 60’s funk and soul and Afro sounds.

2008 saw the release of Nostalgia 77’s One Offs, Remixes & B Sides album – an eclectic and stunning collection spanning jazz, hip hop, electronica, funk and more – which has gained dazzling reviews. A host of inspired collaborations on this double CD include guest vocals by eminent jazz diva Beth Rowley and remixes from the likes of Bonobo. Nostalgia 77 recorded a Maida Vale session for Gilles Peterson’s Radio 1 Worldwide show in May. His collaborative work last year extended to producing the debut album by new Tru Thoughts signing Lizzy Parks, entitled ‘Raise The Roof’. A heady combination of jazz, soul and cinematic soundscapes, Lamdin’s production on this album perfectly complements Lizzy’s unique talent as a singer songwriter.

The latest project from Nostalgia 77 is an intriguing collaboration with bona fide legends of contemporary jazz and avant-garde experimental music, Keith and Julie Tippett. Entitled ‘Nostalgia 77 Sessions featuring Keith And Julie Tippett’, the album came out in April 2009; it is a collection of beautiful original material that spans blues, jazz and soul music, threaded through with experimental flourishes, and represents a journey of musical discovery for all the artists involved.

Photography by Adam Van Bunnens – www.Bunnens.com

www.myspace.com/nostalgia77

Bobby Timmons bio

In Bio, Moanin' on September 24, 2010 at 2:04 pm

Bobby Timmons studied piano from the age of six. After moving to New York in 1954 he played bop with Kenny Dorham’s Jazz Prophets (1956), Chet Baker (1956-57), Sonny Stitt (1957), and Maynard Ferguson (1957-58).Bobby Timmons

While a member of Art Blakey’s Jazz Messengers (1958-59), with whom he toured Europe, he became well known for his composition Moanin’, a funky, gospel-oriented tune. From 1959 to 1960 Timmons worked with Cannonball Adderley and recorded two further soul-jazz compositions that became hits, This Here (also called Dis Here) and Dat Dere.

He rejoined Blakey briefly in 1960, but thereafter his career declined rapidly because of alcoholism, possibly brought on by artistic frustration. Timmons was a sophisticated and versatile pianist, but he became stereotyped and inhibited by the success of his simple compositions.

–Barry Kernfeld, The New Grove Dictionary Of Jazz

A selected discography of Bobby Timmons albums.

  • This Here Is Bobby Timmons, 1960, Riverside.
  • Soul Time, 1960, Riverside.
  • Easy Does It, 1961, Riverside.
  • Bobby Timmons In Person, 1961, Riverside.

Sonny Rollins Biographie

In Bio, Doxy on June 22, 2010 at 12:04 pm

Sonny Rollins, né Theodore Walter Rollins le 7 septembre 1930 à New York, est un saxophoniste ténor et compositeur de jazz. Il est largement reconnu comme l’un des musiciens de jazz les plus importants et influents de l’ère post-bebop.

La longue et prolifique carrière de Sonny Rollins au saxophone ténor commence vers l’âge de 16 ans. Certaines de ses compositions comme St. ThomasOleoDoxy et Airegin sont devenues des standards du jazz. Ses cinquante ans de carrière lui donnent aujourd’hui le statut de dernier géant en activité. Improvisateur, croisant les genres, poussant à leurs limites le son et le phrasé, Sonny Rollins incarne l’esprit de quête inlassable dont le jazz noir américain est marqué. Sonny Rollins est toujours en tournée en 2010, après avoir survécu à la plupart de ses contemporains avec qui il enregistra tel que John Coltrane, Miles Davis, Max Roach et Art Blakey.

Biographie

Les premières années

Sonny Rollins commence par jouer au piano puis passe au saxophone alto qu’il reçoit à l’âge de 8 ans, s’y exerce à la façon de Louis Jordan et choisira finalement par la suite le saxophone ténor en 1946. Impressionné par Charlie Parker et pris sous l’aile de Thelonious Monk, le jeune Sonny Rollins fait ses classes professionnelles à l’école du Be-bop, dès la fin des années 1940. Pendant ses années d’études au lycée, il joue dans un groupe avec d’autres futurs légendes du jazz, Jackie McLean et Kenny Drew. Ses premiers enregistrements pour le label Fantasy révèlent une sonorité pure et ample héritée de Coleman Hawkins, une maîtrise rythmique et harmonique hors du commun et déjà un certain penchant pour la déconstruction/reconstruction quasi frénétique des thèmes.

Il enregistre en 1949 avec Babs Gonzales puis la même année avec J.J Johnson et Bud Powell. Dans ses enregistrements jusqu’en 1954, il a l’occasion de jouer avec des artistes tels que Miles Davis, Charlie Parker et Thelonious Monk. En 1950, Sonny Rollins est arrêté pour vol à main armée et condamné à une peine de prison de trois ans. Il passe 10 mois à la prison de Rikers Island et est remis en liberté sur parole. En 1952, il est arrêté de nouveau pour avoir violé sa libération sur parole pour usage d’héroïne. Sonny Rollins est affecté à la prison Federal Medical Center, Lexington, à cette époque c’est la seule aide aux États-Unis pour les toxicomanes. Là, il est bénévole pour un traitement expérimental à la méthadone et il est finalement capable de rompre son accoutumance à l’héroïne. Sonny Rollins craint à cette époque que la sobriété porte atteinte à sa musicalité, mais ira par la suite vers une plus grande réussite.

En tant que saxophoniste, il est dans un premier temps attiré par les sons Jump et R&B des artistes comme Louis Jordan, puis est entraîné dans la tradition mainstream du saxophone ténor. Le journaliste musical Joachim Berendt décrit cette tradition comme assise entre les deux pôles de la forte sonorité de Coleman Hawkins et le phrasé souple et léger de Lester Young, qui a tant fait pour inspirer la vague d’improvisation du be-bop dans les années 1950. Sonny Rollins les a fait se rencontrer tel un improvisateur fluide du post-bop, avec un son fort et sonore comme personne depuis Coleman Hawkins.

Rollins commence à se faire un nom lorsqu’en 1951 il enregistre notamment sa composition “Oleo” avec le Modern Jazz Quartet et Miles Davis. En 1953 et 1954 il travaille avec Thelonious Monk, enregistrant l’album Thelonious Monk and Sonny Rollins, qui comprend les morceaux I Wanna Be Happy et Friday the 13th. Sonny Rollins rejoint ensuite le quintet Clifford Brown-Max Roach en 1955 (les enregistrements effectués avec ce groupe sont présents sur les albums Sonny Rollins Plus 4 et Clifford Brown and Max Roach at Basin Street; Sonny joue également sur la moitié de l’album More Study in Brown), et suite à la mort de Clifford Brown en 1956 il a principalement travaillé sur ses propres albums. A cette époque, il débute sa carrière avec le label Prestige, qui a enregistré quelques-uns de ses albums les plus connus, il enregistre également dans les années 1950 pour d’autres labels dont Blue Note, Riverside et le label de Los Angeles Contemporary.

Saxophone Colossus

En mai 1956, Sonny Rollins enregistre l’album Tenor Madness. Le pianiste Red Garland, le contrebassiste Paul Chambers et le batteur Philly Joe Jones du groupe de Miles Davis, qui enregistrait également dans ce studio, participent à cet album. Le morceau qui donne le titre à l’album est le seul enregistrement de Sonny Rollins avec John Coltrane, qui lui aussi jouait dans le groupe de Miles Davis1.

C’est surtout l’album Saxophone Colossus enregistré un mois plus tard, le 22 juin 1956 qui est très largement acclamé. Les enregistrements se déroulent au studio de Rudy Van Gelder dans le New Jersey, avec Tommy Flanagan au piano, Doug Watkins un ancien contrebassiste du groupe Jazz Messengers et son batteur favori Max Roach. C’est le sixième album de Sonny Rollins en tant que meneur et il inclut l’une de ses plus célèbres compositions, St. Thomas, qui est un calypso caribéen basé sur une mélodie chantée par sa mère dans son enfance. L’album comprend également le titre Strode Rode, un morceau remarquable de hard bop au rythme rapide et Moritat une composition de Kurt Weill également connue sous le nom Mack the Knife.

À la fin de l’année Sonny Rollins enregistre une suite pour Blue Note avec Donald Byrd à la trompette, Wynton Kelly au piano, Gene Ramey à la contrebasse et Max Roach à la batterie un collaborateur de longue date de Sonny. Ces enregistrements sont publiés l’année suivante sur l’album Sonny Rollins Volume One.

Un trio sans piano

En 1957, il est l’un des premiers à utiliser la contrebasse et la batterie, sans le piano, en accompagnement de ses solos de saxophone. Cette particularité vient a être connue sous le nom de « strolling ». Cette année-là, il a recourt au trio ténor-contrebasse-batterie sur les albums Way Out West et A Night at the Village Vanguard. Sonny Rollins se sert de ce trio par intermittence tout au long de sa carrière, en faisant parfois le choix inhabituel d’utiliser son saxophone comme un instrument en section rythmique sur des solos de contrebasse et de batterie. Way Out West est ainsi nommé car il a été enregistré pour un label basé en Californie (avec le fidèle batteur Shelly Manne) et parce que l’album contient des morceaux de musique country tels que Wagon Wheels et I’m an Old Cowhand. L’enregistrement de l’album A Night at the Village Vanguard s’effectue en deux parties, une matinée avec le contrebassiste Donald Bailey et le batteur Pete La Roca puis dans la soirée avec le contrebassiste Wilbur Ware et le batteur Elvin Jones.

Dans cette période, Sonny Rollins devient célèbre pour choisir des morceaux relativement banals ou non conventionnels et de les transformer en un vecteur pour l’improvisation comme There’s No Business Like Show Business sur l’abum Work Time (1955), I’m an Old Cowhand et plus tard Sweet Leilani sur l’album This Is What I Do (2000) récompensé par un Grammy. L’album Newk’s Time en 1957 le fait travailler à nouveau avec un piano, cette fois ci avec Wynton Kelly, mais l’un des titres les plus remarqués est le duo saxophone – batterie sur le standard Surrey with the Fringe on Top avec Philly Joe Jones. Cette même année, il enregistre également pour Blue Note avec de prestigieux musiciens, J.J Johnson au trombone, Horace Silver, Thelonious Monk au piano et le batteur Art Blakey qui est publié sur l’album Sonny Rollins Volume 2.

En 1958, Sonny Rollins enregistre avec le trio saxophone, contrebasse et batterie un autre album qui fait date : Freedom Suite. Un morceau de musique qui révèle aussi une forme de protestation comme l’indique les notes de Sonny Rollins sur la pochette originale : « L’Amérique est profondément enracinée dans la culture Negro : ses expressions, son humour, sa musique. Comme ironique est le Negro, qui plus que quelqu’un d’autre peut revendiquer la culture de l’Amérique comme la sienne, est en train d’être persécuté et réprimé; le Negro qui a exemplifié les sciences humaines dans leur existence même, est récompensé par un manque d’humanité. ». Le morceau éponyme est une improvisation dans un style blues de 19 minutes, en grande partie des échanges parfois très tendus entre le saxophone de Sonny Rollins et la batterie de Max Roach. L’album n’est pas entièrement politique – la seconde face présente des enchaînements hard bop de mélodies d’émissions populaires. La version 33 tours fut peu de temps disponible dans sa forme originale puisque Riverside Records fit une nouvelle édition de cet album sous un autre nom, Shadow  Waltz.

Sonny Rollins réalise fin 1958 un autre album studio nommé Sonny Rollins and the Contemporary Leaders avant de faire une pause de trois ans. C’est une session d’enregistrements pour le label Contemporary où Sonny Rollins enregistre un mélange ésotérique de musiques dont Rock-A-Bye Your Baby With A Dixie Melody avec le groupe West Coast composé du pianiste Hampton Hawes, le guitariste Barney Kessel, le contrebassiste Leroy Vinnegar et le batteur Shelly Manne.

1959 – 1971

En 1959, Rollins se sent frustré par ce qu’il perçoit comme ses propres limites musicales et prend la première – et sa plus célèbre – pause sabbatique musicale. Deux ans de doute, pris par la tempête du free-jazz, en manque de nouveaux terrains à défricher. Un voyage en Inde et des heures à jouer, seul, sous le pont Williamsburg Bridge à New-York. À son retour sur la scène jazz en 1962, il signe un contrat avec RCA Records et nomme son nouvel album The Bridge qui constitue un tournant. Tempos flottants, sonorité moins classique, Rollins brise enfin les chaînes du hard bop et accommode à sa convenance les audaces du free-jazz. L’album est enregistré en quartet, sans piano, avec le guitariste Jim Hall et pour la section rythmique Ben Riley à la batterie et Bob Cranshaw à la guitare basse. C’est devenu l’un des albums les plus vendus de Sonny Rollins. Chaque album qu’il enregistre diffère radicalement du précédent. Sonny Rollins explore les rythmes latins sur What’s new en 1962, aborde l’avant-garde sur Our Man in Jazz (1962), suivent une rencontre musicale avec Coleman Hawkins (Sonny meets Hawk en 1963), ré-interprete des standards sur Now’s the Time (1964) et une collaboration avec Elvin Jones (East Brodway rundown en 1966), alors fraîchement débarqué du groupe de John Coltrane. Sonny Rollins signe en 1966 la bande son originale du film Alfie avec Michael Caine dans le rôle principal.

1972 – 2000

Durant sa période sabbatique Sonny Rollins étudie le yoga, la méditation et la philosophie orientale. Lorsqu’il revint en 1972, il est imprégné de rythmes R&B, pop, funk. Ses groupes dans les années 1970 et 1980 intègre la guitare électrique, la basse électrique et généralement des batteurs davantage orienté pop ou funk. Au cours de cette période, il enregistre principalement pour Milestone Records et la compilation Silver City: A Celebration of 25 Years on Milestone contient une sélection de ces années. C’est pourtant dans ces années marquées par le disco que Sonny Rollins s’intéresse aux solos de saxophone sans accompagnement. En 1985, il sort The Solo Album. En 1986, le documentariste Robert Mugge sort un film intitulé Saxophone Colossus. Il comporte deux spectacles de Sonny Rollins: un quintette au nord de l’État de New York et son Concerto pour saxophone et Symphonie au Japon.

Depuis 2001

Rollins remporte en 2001 un Grammy Award du meilleur album instrumental de jazz pour This Is What I Do(2000). Le 11 septembre 2001, Sonny Rollins à 71 ans vit à quelques quartiers d’immeubles du World Trade Center qu’il entend s’effondrer et est contraint d’évacuer son appartement, avec seulement son saxophone à la main. Bien que secoué, il se rend à Boston cinq jours plus tard pour donner un concert à la Berklee College of Music. L’enregistrement en direct de cette représentation est ensuite publié sur CD en 2005, Without a Song: The 9 / 11 Concert, et remporte le Grammy 2006 dans la catégorie Solo instrumental de Jazz pour l’interprétation de Sonny Why Was I Born?.

Après une tournée au Japon, Sonny Rollins retourne en studio d’enregistrement pour la première fois depuis cinq ans pour enregistrer son album Sonny, Please (2006). L’album sort pour la première fois sur son propre label, Doxy Records, suite à son départ de Milestone Records avec qui il a collaboré de nombreuses années. L’album est produit par son neveu Clifton Anderson, dans le band de Rollins à ce moment là.

Sonny Rollins donne une représentation au Carnegie Hall le 18 Septembre 2007, pour célébrer le 50eanniversaire de sa première interprétation en ce lieu. Il est accompagné par Clifton Anderson au trombone, Bobby Broom à la guitare, Bob Cranshaw à la basse, Kimati Dinizulu aux percussions, Roy Haynes à la batterie et Christian McBride à la basse.

Héritage et récompenses

Rollins est reconnu pour la longueur et la qualité de sa carrière, rarement égalés dans le monde du jazz ou dans d’autres genres. Ses sensibilités mélodiques, son style de jeu et les solos ont aussi influencé plusieurs générations de musiciens

En 2007, il a reçu le prestigieux prix Polar Music Prize à Stockholm, en Suède, avec Steve Reich, tandis que Colby College attribue à Sonny Rollins le titre de Doctor of Music honoris causa, pour ses contributions à la musique jazz.

En 1983, le National Endowment for the Arts – NEA Jazz Master récompense Sonny Rollins d’un Jazz Master

Cannonball Adderley Biography

In Bio on May 1, 2010 at 3:39 pm

Julian Edwin "Cannonball" Adderley


TAMPA, Florida, 09/15/1928,

GARY, Indiana 08/08/1975

After his music studies in Tallahassee (1944/48) he became a high school band director at the Dillard High School/Fort Lauderdale (1948/50)in his native Florida, following in the footsteps of his educator-father(a trumpet player),before moving to New York in 1955. He initially planned to pursue graduate studies in Manhattan; but after sitting in with Oscar Pettiford‘s band at the Cafe Bohemia, the alto saxophonist became an instant sensation, hailed by many as the musician most likely to be the mantle of the late Charlie Parker. Despite misguided promotional efforts to christen him as “the new Bird,” Adderley clearly had his own approach to the horn, which drew on the inspiration of Benny Carter as well as Parker. He took advantage of his early notoriety, however, by forming his first quintet, which featured his younger brother Nat Adderley on cornet. While the group struggled economically, Cannonball did draw the attention of Miles Davis,who featured the alto saxophonist in the immortal Miles Davis sextet (alongside John Coltrane and either Red Garland, Bill Evans,or Wynton Kelly) for two years beginning in late 1957.

In September 1959, Cannonball left Davis and reunited with Nat in a new Cannonball Adderley quintet. Recorded live one month later at San Francisco’s Jazz Workshop, the band became an immediate success with their version of Bobby Timmons’s sanctified waltz “This Here” and a leading practitioner of what came to be called soul jazz. Numerous other hits followed over the next 16 years as the band occasionally swelled to sextet size (with the inclusion of Yusef Lateef or Charles Lloyd) and featured such important pianist/composers as Barry Harris, Victor Feldman, Joe Zawinul, George Duke, and Hal Galper. Sam Jones and Louis Hayes formed the original rhythm section, to be succeeded later by Victor Gaskin,Walter Booker, and Roy McCurdy. At the heart of the group’s success throughout its existence were Cannonball, one of the most impassioned alto (and, later, soprano) saxophonists in jazz history, and Nat,whose infectious compositions (including “Work Song” and “Jivesamba”) formed a critical part of the band’s book.

While a knack for interpreting funky crossover material such as Zawinul’s “Mercy, Mercy, Mercy” won the Adderley quintet one of the jazz world’s largest audiences, Cannonball’s personality also played a pivotal role in sustaining the band’s prominence among fans worldwide. He was the most articulate and engaging of musicians,and he invariably educated his listeners with wry commentary that illuminated the music. He was also a voracious listener and talent scout who introduced several prominent musicians through both employing them in his ensemble and serving as a studio record producer. Cannonball was the one who called Wes Montgomery to the attention of Riverside Records, produced the debut recording of Chuck Mangione, and collaborated so brilliantly with a young Nancy Wilson. The open, affirmative personality he displayed on stage was reflected in his music, which over time was touched by the subtle eloquence of his former boss Miles Davis and the exploratory intensity of his Davis colleague John Coltrane.

Adderley also served as a prominent spokesperson for jazz through extensive television work and residencies at several universities. Shortly before his death following a stroke, he had recorded his original music for “Big Man,” a “folk musical” based upon the life of John Henry.

source: Fantasy.com

Cannonball Adderley site

Hank Crawford Biography

In Bio, Lady Soul on March 12, 2010 at 4:39 pm

Born: December 21, 1934 | Died: January 29, 2009

Hank Crawford has been an alto sax sensation since he stepped out of the Ray Charles band back in 1963. A signature piercing, full bodied, blues, soul, and gospel drenched tone, sets him apart from the alto pack. He has an instantly recognizable voice, and his excellent choice of material suits his style perfectly. He is a bluesman turned preacher on the sax, and the sermon is always on time.

Bennie Ross Crawford Jr. was born in Memphis, Tennessee on December 21, 1934, began formal piano studies at age nine and was soon playing for his church choir. His father had brought an alto saxophone home from the service and when Hank entered high school, he took it up in order to join the band. He credits Charlie Parker, Louis Jordan, Earl Bostic and Johnny Hodges as early influences.

At school, he hung out with Phineas and Calvin Newborn, Booker Little, George Coleman, Frank Stozier and Harold Mabern–all of whom would go on to become important jazz figures. “We had a pretty good education just by being around each other,” Crawford says now.

Before he had finished high school, Hank was playing in bands led by Ben Branch, Tuff Green, Al Jackson, Sr. and Ike Turner. They were frequently called upon to back such up-and-coming blues singers as B. B. King, Bobby Bland, Junior Parker, Johnny Ace and Roscoe Gordon and the Palace Theatre, the Club Paradise and other Memphis venues.

In 1953, Crawford went away to Tennessee State College in Nashville where he developed his arranging skills as a leader of the school dance band, which included vocalist Leon Thomas. During the evening, he led a quartet called Little Hank and the Rhythm Kings. Discovered one night at the Subway Lounge by country producer Roy Hall, the group cut “The House of Pink Lights” and “Christine” for a local label with Crawford as featured vocalist.

His big break came in 1958 when Ray Charles passed through Nashville. Baritone saxophonist Leroy “Hog” Cooper had just left the band, and Charles offered Crawford the baritone chair. “I learned a lot about discipline and phrasing from Ray,” Crawford says. “He would keep me up a lot of nights and dictate arrangements to me. I learned how to voice and get that soulful sound. I think I kinda had it before, but being around him just helped that much more.”

“Sherry”, Hank’s first composition and arrangement for the Charles septet, was recorded for the Ray Charles At Newport album shortly after he joined the band. He also contributed three tunes and six arrangements to Fathead Newman’s debut albums later in 1958. Two years later, Charles expanded to full big band size and appointed Crawford musical director. (Crawford also switched to alto around this time.)

When Crawford left Ray Charles in 1963 to form his own septet, he had already established himself with several albums for Atlantic. From 1960 until 1970, he recorded twelve LPs for the label, many while balancing his earlier duties as Ray’s director. He released such pre-crossover hits as “Misty”, “The Pepper”, “Skunky Green”, and “Whispering Grass”.

After signing with Creed Taylor’s Kudo label in 1971, he cut one album a year over the next eight years. At Kudu, Crawford wasn’t allowed to write his own charts and was instead handed lavish arrangements in the then-fashionable CTI crossover mold. He still managed to come out with consistently quality work.

Crawford returned to classic form upon signing with Milestone Records in 1982, playing alto saxophone and often writing in the soulful manner that first made him famous. Some of his albums for the company–Midnight Ramble, (’82)Indigo Blue, (’83) Roadhouse Symphony, (’85) Night Beat, (’88) Groove Master,(’90) and South-Central. (’92).

In 1986, the saxophonist began working with blues-jazz organ master Jimmy McGriff. These are soul jazz played the way it should be, like going to school, it doesn’t get any better. They recorded four co-leader dates for Milestone–Soul Survivors, (’86) Steppin’ Up, (’87) On the Blue Side, (’89) and Road Tested, (’97) this duo also performed numerous club dates and concert dates in the U. S.

The new century found Hank Crawford, shifting gears and going for a more mainstream jazz set in his 2000 release “The World of Hank Crawford.” Though the songs are compositions from jazz masters as Ellington and Tadd Dameron, he delivers in that sanctified church sound that is his trademark.

Gerald Wilson – Bio

In Bio on December 19, 2009 at 2:54 pm

From Wikipedia, the free encyclopedia
Photo by Richard Newhouse

Background information

  • Born September 4, 1918
  • Shelby, Mississippi, United States
  • Occupations Trumpeter, Bandleader, Composer
  • Instruments Trumpet, Piano

Gerald Stanley Wilson is an American jazz trumpeter, big band bandleader, composer/arranger, and educator. He has been based in Los Angeles since the early 1940s. Wilson was born in Shelby, Mississippi on September 4, 1918. He graduated from Cass Technical High School in Detroit. Wilson joined the Jimmie Lunceford orchestra in 1939, replacing its star trumpeter and arranger Sy Oliver. While with Lunceford, he contributed numbers to the band’s book, including “Hi Spook” and “Yard-dog Mazurka,” the latter being a big influence on Stan Kenton’s recording “Intermission Riff.”

During World War II, Gerald also performed for a brief time with the U.S. Navy, with musicians such as Clark Terry, Willie Smith and Jimmy Nottingham, among others. Recently (~2005), many of the members of the band reunited as “The Great Lakes Experience Big Band,” with Wilson conducting and Ernie Andrews making a guest appearance at the invitation of Clark Terry.

Big Band Years

Wilson originally started out as trumpeter and arranger for Jimmie Lunceford. He has also played and arranged for the bands of Benny Carter, Duke Ellington, Count Basie and Dizzy Gillespie.
Wilson formed his own band, with some success, in the mid-1940s. In 1960, Wilson formed a Los Angeles-based band that began a series of superb recordings for the Pacific Jazz label. Musicians in the band at various times included trumpeter Carmell Jones, tenor saxophonists Harold Land and Teddy Edwards, guitarist Joe Pass, vibists Roy Ayers and Bobby Hutcherson, and drummers Mel Lewis and Mel Lee. His wife of over fifty years, Josefina Villasenor Wilson, is Mexican-American. A number of Wilson’s compositions showed his love of Spanish/Mexican themes, especially “Viva Tirado,” which later became a hit for the rock band El Chicano. Along with his wife, Wilson has three daughters (Jeri Teri and Nancy Jo), his son Anthony (who is guitarist for Diana Krall), and a number of grandchildren, all of which have songs composed for them.
Wilson has continued leading bands and recording in the ensuing decades. Recent musicians have included his son-in-law Shuggie Otis and son Anthony Wilson, both guitarists; Gerald’s grandson, Eric Otis, has also played on such recordings. Wilson has continued to record Spanish-flavored compositions, notably the bravura trumpet solos “Carlos” (named for Mexican matador Carlos Arruza, and recorded three times over the years, featuring trumpeters Jimmy Owens, Oscar Brashear, and Ron Barrows) and “Lomelin” (also named for a matador—Antonio Lomelin—and recorded twice, with solos by Oscar Brashear and Jon Faddis). In 1998, Wilson received a commission from the Monterey Jazz Festival for an original composition, resulting in “Theme for Monterey,” which was performed at that year’s festival. In recent years, Wilson has formed orchestras on the West and East coasts each with local outstanding musicians. He also makes special appearances as guest conductor, including with the Carnegie Hall Jazz Band (now the Jon Faddis Jazz Orchestra of New York) the Lincoln Center Jazz Orchestra, and the Chicago Jazz Ensemble.

Composer, Arranger, Educator and more

In addition to leading his band, Gerald Wilson has written arrangements for others including Sarah Vaughan, Ray Charles, Julie London, Dizzy Gillespie, Ella Fitzgerald, Benny Carter, Lionel Hampton, Billie Holiday, Dinah Washington, and Nancy Wilson to name a few.
He was host of his own jazz show in the 1970s on the old jazz radio station KBCA in Los Angeles.
Wilson has been a member of the faculty at the University of California, Los Angeles, for many years, recently winning (late in his eighth decade!) a “teacher of the year” award. He also served on the faculty at California State University, Northridge in the 1970s where he taught Jazz History to wide acclaim among the student body and has also taught at Cal Arts in Los Angeles. He currently “retired” from UCLA but will continue to contribute his vast knowledge and experience as a living “jazz legend” at UCLA and wherever his musical journey takes him.
In February 2006, Wynton Marsalis and The Lincoln Center Jazz Orchestra performed his music with Mr. Wilson conducting.
In June 2007, Wilson returned to the studio with producer Al Pryor and an all-star big band to record a special album of compositions originally commissioned and premiered at the Monterey Jazz Festival for the festival’s 50th anniversary. Wilson had helped lead celebrations of the Monterey Jazz Festival’s 20th and 40th anniversary with his specially commissioned works (1998’s grammy nominated album Theme for Monterey). The album, Monterey Moods was released on Mack Avenue Records in September 2007.
In September 2009, Wilson conducted his eight movement suite “Detroit” commissioned by the Detroit Jazz Festival in honor of its 30th anniversary. The work includes a movement entitled “Cass Tech” in honor of his high school alma mater.

At this writing, Gerald Wilson continues to write and record at the age of 89, and doesn’t seem to be slowing down. He sacrificed greater fame to stay in California and write, conduct and teach. He accomplished his goal of being able to write any kind of music for any occasion, and remains a gracious, humble man who still has a lot to say and a worldwide audience to listen.

Discography

  • Detroit (2009)
  • Monterey Moods (2007)
  • In My Time (2005)
  • State Street Sweet
  • New York, New Sound (Mack Avenue MAC 31009 + MAC 1019)
  • The Complete Pacific Jazz Recordings of Gerald Wilson and His Orchestra (Mosaic MD5-198)
  • The Artist Selects: Gerald Wilson (Blue Note 31439)
  • Gerald Wilson and His Orchestra 1946-1954 (Classics 1444)
  • Love You Madly (Discovery DSCD-947)

External links

The Legacy of Gerald Wilson – Panel Discussion on Detroit JazzStage – Jazz Extras

“Twelve Essential Gerald Wilson Recordings” by Jeff Sultanof, (Jazz.com)

“Track Listing, Personnel & Recording Dates for The Complete Pacific Jazz Recordings of Gerald Wilson” by Mosaic Records, (MosaicRecords.com)

Mulatu Astatké

In Bio on October 26, 2009 at 11:40 am

Mulatu Playlist sur Deezerdeez

 

mulatu

Mulatu Astatke (ou Astatqé) est un musicien et arrangeur éthiopien, né en 1943 à Jimma en Éthiopie. Il est connu comme étant le père de l’Éthio-jazz.

Percussioniste de formation, Mulatu Astatke joue notamment du vibraphone et des congas. Après de courtes études scientifiques à Birmingham en Angleterre, il intégre à la fin des années 1950 le Trinity College of Music de Londres pour étudier la clarinette et la composition, puis part à New York, et Boston, où il a été le premier étudiant africain au Collège de musique de Berklee. Il en a ramené des influences jazz et musique latine pour les mélanger à la musique traditionnelle éthiopienne. Dans les années 1970, il joue avec de nombreux artistes de jazz américain dont Duke Ellington. En Éthiopie, il produit des chansons pour d’autres artistes, notamment Mahmoud Ahmed.

Après le succès de la collection Éthiopiques éditée par Buda Musique à partir de 1999, et celui du film Broken Flowers de Jim Jarmusch en2005, dont il signe une partie de la musique, il entame une importante seconde carrière internationale. Mulatu Astatke enseigne également auMassachusetts Institute of Technology de Cambridge près de Boston dans le Massachusetts .

 

Depuis quelques années Mulatu Astatke se produit régulièrement avec deux groupes : l’américain Either/Orchestra et l’européen The Heliocentrics.

 

Le MySpace de Malatu

Recado Bossa Nova – Hank Mobley

In Album, Recado Bossa Nova on June 19, 2009 at 1:48 pm
Hank Mobley (tenor sax), Lee Morgan (trumpet), Harold Mabern Jr (piano), Larry Ridley (bass), Billy Higgins (drums).
Englewood Cliffs, New Jersey. June 18, 1965.
(from: "Dippin" Blue Note 4209)
Hank Mobley and Lee Morgan appeared to be inseparable. They first teamed up, in November 1956, for the spirited young trumpeter’s Savoy label debut. Morgan was 18, a veteran of Dizzy Gillespie’s Big Band and a firebrand performer. Mobley, seven years his senior, distinguished himself blowing in a highly personalized manner that frequently ran counter to the Hard Bop stampede of the time. Nonetheless, Mobley’s stance never excluded him form the best games in town, being sufficiently adaptable to score frontline employment with top draw bands of Art Blakey, Max Roach, Horace Silver and Miles Davis. Three weeks after the Savoy set, Morgan repaid Mobley in kind, sharing trumpet duties with the ubiquitous Donald Byrd on a Blue Note date, ‘Sextet’ (1540).
And, that’s the way their comradeship continued. In all, Morgan guested on seven of Hank Mobleys Blue Note outings, whilst the tenorist is to be hear on three Lee-led efforts for Alfred Lion. A founder Jazz Messenger, Mobley returned to HQ, in the spring of 59, to briefly partner Morgan for the period between Benny Golson’s departure and Wayne Shorter’s arrival. And, is on the two volums of At The Jazz Corner Of The Word’ (4015/16) direct from Birdland’s bandstand, that foreveer remains testament to their Blakey-driven process.

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